Découvrez l'histoire des rues de notre village : leur date de création, l'origine de leur nom, les anecdotes dont elles furent le théâtre... Vous pouvez télécharger le plan du village grâce au lien ci-dessous :
Plan de Neauphle-le-Château

Bois du Four (Résidence du)

Du nom du bois, propriété du Comte de Pontchartrain, qui s'étendait jusqu'en 1739 entre les actuelles rues Marius Minnard, du Stade, Saint Nicolas et des Soupirs ; loti pour l'extension Nord du village après 1739.

Chapelle Saint-Maur (Chemin de la)

Perpétue le souvenir de cet oratoire champêtre (dédié au moine, disciple de St Benoît au VIe siècle), à l'angle de la route de St Germain et du chemin des Deux Neauphle, démoli en 1773.

Docteur Bertrand (Rue du)

Porte le nom du médecin, Maire, Conseiller Général et grande figure de ce village au XIXe (1841-1909). Les restes de son monument (bronze volé par les Allemands en 1940), autrefois à l'entrée du jardin de la Mairie, furent réédifiés rue du Vivier, à l'emplacement de l'ancienne mare.

Docteur Grellière (Rue du)

Ancienne rue de la Belle Cépée (Cf allée actuelle), du nom du petit bois de ce nom à l'angle de la Sente du Vivier. Nommée en souvenir d'un médecin, collectionneur, conseiller municipal et bienfaiteur de la commune (1849-1936).

Église (Place de l')

Occupée en son centre jusqu'en 1834 par la nauséabonde mare St André, heureusement comblée (du nom du prieuré bénédictin St André de Neauphle, fondé au XIe par les moines de Bourgueil) actuel chœur de l'église paroissiale après 1697). La portion le long de l'église, prolongée Place de la Mairie, constituait l'ancien cimetière paroissial entourant l'église, clos de murs, désaffecté au début du XIXe.

Fontaine (Sente de la)

À cause de l'ancienne fontaine, seul point d'approvisionnement du village en eau vive jusqu'en 1870.

Gouttière (Rue de la)

Du nom de l'antique hameau qui, avec ceux du Sablon et de la Micholle, en bas de la Grande Rue, ne fut rattaché à Neauphle, au spirituel et au temporel, qu'en 1712. Auparavant, les seigneuries de Villiers et de Neauphle-le-Vieux se les disputaient tout à tour. Portion de l'ancien chemin médiéval de Neauphle à Chevreuse ; la route de Chevreuse actuelle n'étant ouverte qu'à la fin du XIXe siècle.

Guillaume de Bois Nivard (Rue)

Seigneur de Neauphle († 1375), époux de Catherine d'Aigreville, dame de Neauphle, membre de la troisième famille seigneuriale du lieu (XIVe-XVe).

Haut des Bordes (Sente du)

Du nom du hameau des Bordes autour de l'hospice de Pontchartrain, ancien noyau de l'actuel village de Pontchartrain, créé en 1755 après le détournement de la route Royale de Bretagne par la vallée.

Herbes (Place aux)

Du nom du Marché aux grains qui s'y tenait tous les lundis avant 1960.

Jeu de Paume (Rue du)

Ancienne allée forestière du Bois de Villiers comme l'avenue de Chatron. Le jeu bien connu y était pratiqué sur la place du même nom dans le courant du XIXe.

Louis de Cossé-Brissac (Rue)

Duc de Brissac (1734-1792), dernier Seigneur de Neauphle, grand Panetier de France, Commandeur des Cent Suisses de la garde du Roi, puis de la Garde Constitutionnelle de Louis XVI, massacré à Versailles en vue d'éliminer le principal témoin à décharge du Roi avant son procès.

Louis Phélypeaux (Rue)

Premier Comte de Pontchartrain (1643-1727), Chancelier de France, Seigneur de Neauphle après 1693 par échange avec Louis XIV contre la seigneurie de Marly le Roi.

Mancest (Place)

Ancien rond-point Saint-Martin au centre orné d'une croix avant 1793. Porte le nom du chirurgien Mancest († 1814), donateur à la commune de sa maison au centre actuel de la place, pour y fonder le bureau de Bienfaisance et y établir, pendant la première moitié du XIXe, la Mairie.

Marché (Place du)

Centre vital du village orné dans sa partie basse de halles en charpente, démolies en 1835.

Marius Minnard (Rue)

Ancienne route Royale de Paris en Bretagne avant le XVIIe, puis route de St-Germain. Prit après 1945 le nom du fondateur de l'usine mécanique (actuellement Ets Faure).

Milon 1er (Rue)

Seigneur de Neauphle autour de 1150, membre de la famille seigneuriale originelle (de Gometz-Versailles), fils du Fondateur des Vaux de Cernay.

Orbec (Rue d')

Ancien marché aux chevaux qui provenaient pour l'essentiel de la ville et région du même nom dans l'actuel Calvados.

Pierre Sauteuse (Allée et Domaine de la )

Allusion à un Dolmen encore visible au XIXe à cet emplacement, à l'orée de la forêt.

République (Avenue de la)

Ancienne route de Versailles au tracé sinueux rectifié par les ingénieurs du Roi en 1734, puis, rue Sainte Apolline du nom de la forêt. Avenue de la République après 1889.

Saint Jean (Rue)

Menant à la porte du même nom, une des trois portes de l'enceinte médiévale, démolie au début du XIXe siècle.

Saint Martin (Rue)

Ancien Faubourg de Paris, hors les murs (porte médiévale St Martin, à l'angle de la rue et des rues Grande et d'Orbec, démolie au début du XIXe siècle dont il reste une pile en maçonnerie à l'angle de la Grande Rue. Du nom du grand Apôtre de la Gaule, évêque de Tours († 397) qui évangélisa notre région et fit construire la première église en ce lieu (pilier témoin à gauche dans le chœur).

Saint Nicolas (Rue)

Du nom du Saint Patron de notre Église, évêque de Myre (Asie Mineure) au IVe siècle. Ouverte dans les nouveaux lotissements de 1739.

Saint-Germain (Route de)

Dans sa partie basse jusqu'au Pontel en prolongement de la Grande Rue, Route Royale de Bretagne avant son détournement de 1755, causé par les dangers de sa trop forte pente. Au bas de la Grande Rue, porte médiévale des Sablons, démolie en 1800.

Sainte Apolline (Rue)

De la Chapelle au milieu de la forêt du même nom ; dédiée à cette Sainte d'Asie Mineure, patronne des dentistes (chapelle démolie en 1726) dont provient la belle Pieta du XVIIe, classée, de notre Église. Pélerinage fréquenté jusqu'au début du XXe siècle.

Sainte Barbe (Rue)

Patronne des mineurs et des artilleurs. Belle statue classée du XVIe siècle à l'église.

Soupirs (Rue des)

Ancienne route de St-Germain, ouverte en 1834. Sa pente raide et les effets subséquents sur les chevaux (et peut-être actuellement encore les cyclistes) ont provoqué ce nom.

Vieux Château (Rue du)

Ainsi nommée depuis la fin du XIXe siècle en souvenir du donjon roman (Xe-XIe) non loin de l'église sur la butte, pris par les Anglais après quatre sièges (XVe) dont les murs disparurent à la fin du XVIIe.

Villancy (Rue de)

Rue principale d'une petite seigneurie indépendante jusqu'au XVIIIe dotée d'un manoir (n°25, 29, 31, 33 et 35 de la rue). Après 1789, hameau de la commune de Plaisir, rattaché à Neauphle en 1845.

Vivier (Rue du)

Du nom de la Mare du Vivier, à l'angle de la Sente de la ferme, comblée dans les années 1970.

Voie Gallo-Romaine (Chemin des Bordes)

Dans la forêt, dont la Sente de la Chaussée au Coq (chaussée-voie Romaine) est le prolongement. Probablement ancienne section d'une des voies gallo-romaines de Paris en Normandie.

Grande Rue

Comme son nom l'indique, la Grande Rue était la plus importante et la plus active. La partie haute était, le lundi, utilisée pour le marché.
On y voit encore de belles maisons anciennes et hôtels particuliers dont l'Hôtel-Dieu primitif (N°69-71).
Restaurée, fleurie et rétablie dans son état d'origine, avec enfouissement des lignes aériennes, en 2006, cette rue a conservé son aspect ancien intact avec pavés et bornes.
Ceci témoigne de l'activité intense qui était celle de la Grande Route Royale de Paris vers la Bretagne et la Basse Normandie avant 1775 (date du détournement de la route par Pontchartrain).

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