La découverte, depuis le XIXe, siècle de nombreuses haches en silex taillé, à Neauphle-le-Château et dans les environs, dont les plus beaux spécimens ornent la salle des mariages de l'actuelle mairie, prouve une présence humaine dans notre région dès l'époque néolithique (2500-2000 av. J.C.).

Après les grottes et souterrains-refuges...

Après les grottes et souterrains-refuges, ancêtres de nos souterrains médiévaux, puis les villages-huttes lacustres de ces habitants primitifs, les premiers Celtes, arrivés d'Outre-Rhin entre 1000 et 500, s'établissent dans les bourgs fortifiés sur des éperons naturels, au promontoire barré d'un fossé. Délaissées après 500 pour des établissements en plaine, ces citadelles renaissent après les grandes invasions des Germains (113-100). Telle est l'origine de Neauphle, qui en Celte veut dire "temple neuf". Il est possible que celui de Neauphle se soit dressé à l'extrémité du promontoire non loin de l'église actuelle.

L'établissement de la "Pax Romana" qui suivit Alésia, fut assurément bénéfique pour le pays, et s'accompagna de la construction de voies romaines en larges dalles de pierre ou en béton de cailloux et de ciment sur un soubassement solide, comme en témoigne le tronçon conservé en forêt de Sainte Apolline. Neauphle se trouve sur le tracé de deux chemins gaulois importants. Notre cité est par contre un peu à l'écart de la grande voie romaine Poissy-Orléans tout comme de la voie Beauvais-Chartres, mais non loin de l'importante voie Paris-Rouen.

Devant les grandes invasions des Germains, des Francs et des Alamans en 253-57, puis en 275, les populations effrayées érigent en hâte des fortifications autour des cités. Les forêts regagnent du terrain engloutissant villes et sanctuaires. Entre temps, notre région est évangélisée au IIIe, par Saint-Denis, premier évêque de Paris, qui fonde les églises de Paris et de Chartres, puis par Saint-Sintin, son disciple. Nous y voyons au IVe siècle le grand Saint Martin de Tours, dont l'action pastorale et missionnaire se poursuit le long des voies romaines jusqu'à Trêves ; enfin survient au IXe siècle Saint Nonus (Nom) dont le rayonnement s'étend à travers tout le Val de Gally. A cette époque Neauphle, qui semble avoir possédé une église dès le milieu du IVe siècle, fait partie de l'archidiaconné du Pinserais (Poissy) dans le vaste diocèse de Chartres dépendant alors de l'archevêché de Sens.

A partir de l'époque mérovingienne...

A partir de l'époque mérovingienne, les grands domaines fonciers, héritiers des villas romaines et futurs "manoirs" ruraux, concentrent l'essentiel de la population sous la direction d'une nouvelle aristocratie terrienne. Ils assurent l'approvisionnement des nombreux villages de paysans et de forteresses comme Neauphle qui, en contrepartie, garantissent un rôle de défense.

A l'époque carolingienne, dans chaque pays, Charlemagne, utilisant les cadres aristocratiques mérovingiens, nomme un comte, agent local du pouvoir, qui profite de la désagrégation de celui-ci pour s'emparer peu à peu des biens royaux et fonder de véritables dynasties régionales ancêtres des grandes familles féodales. Ainsi les Capétiens contrôlent notre région en 950, et Neauphle ne quittera plus le domaine royal. Mais le pouvoir local passe aux châtellenies dont le rôle militaire défensif est évident dès la fin du XI siècle, grâce aux fortifications restaurées qui entourent à nouveau les cités après les invasions normandes. Les châteaux, nouvellement édifiés sur une "motte" artificielle comme à Neauphle, en bois puis en pierre (fin du XIe siècle), de forme carrée puis ronde (Neauphle, Montfort, Maurepas), sont confiés par le comte à un homme capable qui, tout en demeurant vassal, devient de fait seigneur héréditaire. L'étendue de la châtellenie est variable, mais les châteaux sont en général groupés à 8-10 km les uns des autres : pour que la protection soit efficace, il faut que le châtelain puisse chevaucher à travers tout son territoire.

C'est alors qu'apparaît la puissante famille des Seigneurs-Châtelains de Neauphle, barons du royaume et "hommes-lige" tenant leur fief du Roi et admis dès le XIe siècle parmi ses familiers. Leur sceau présente dès l'origine l'aigle et le lion "rampant à dextre". De Simon 1er, en 1052, issu des Gometz, seigneurs de Versailles et de Bazainville, jusqu'à Simon VI, mort sans postérité vers 1250, sept générations successives dirigent Neauphle, parmi lesquelles on remarque :

Simon II

Excommunié pour adultère en 1092 par Yves, évêque de Chartres et qui défend victorieusement Neauphle en 1097 contre le roi d'Angleterre Guillaume III Le Roux.

Simon III

Connétable de France (mort vers 1150), constructeur en 1118 de l'église actuelle de Neauphle et fondateur la même année avec Eve, sa femme, de l'importante Abbaye cistercienne des Vaux-de-Cernay dans la vallée de Chevreuse, que lui-même et ses successeurs combleront de bienfaits et où plusieurs se feront inhumer.

Il reconstruit le château, ruiné en 1125 par Louis VI le Gros au cours d'une de ses campagnes de reconquête du domaine royal en Ile-de-France.

Simon IV

Egalement connétable de France (mort en 1220) qui part en Palestine en 1202 avec Simon IV de Montfort après avoir tué son rival Simon de Maurepas et fait amende honorable.

Grâce aux dotations des seigneurs s'édifient autour de l'église St-Nicolas de nombreuses chapelles rurales, succédant parfois à un ancien culte païen et honorant des saints locaux. A cette époque, les Bénédictins de l'importante abbaye de Bourgueil, au Val-de-Loire, fondent place du Marché un prieuré, avec sa chapelle sous l'invocation de Saint-André (supprimée en 1703) et acceptent d'assurer le service de l'église paroissiale récemment reconstruite. Ainsi, jusqu'à la Révolution, ils possèdent la nomination du curé de Neauphle, souvent assisté d'un vicaire.

Dès la fin du XIe siècle...

Dès la fin du XIe siècle apparaît le mouvement communal qui, à Neauphle comme ailleurs, amène les seigneurs à accorder des franchises dans des "chartes communales", à la requête des bourgeois. Neauphle possède en effet dès le milieu du XIIe siècle une bourgeoisie qui se fait enterrer à l'église ou même aux Vaux-de-Cernay. Ces nouvelles classes sociales bénéficient de la renaissance du commerce et de l'agriculture qui se traduit par la création et l'essor de nombreux marchés. Celui de Neauphle existe depuis 1197 et se tient déjà le lundi. Il est réorganisé par une ordonnance de Charles VI du 19 décembre 1403 et compte parmi les cinq plus importants de l'Ile-de-France. Dès cette époque, le marché aux grains se concentre sur l'actuelle place aux Herbes, les marchandises et les bestiaux sur la grande place du Marché (place carrée, fermée sur quatre côtés, la seule du genre en Ile-de-France), un peu plus tard les chevaux rue d'Orbec, tandis que l'adjudication des étals a lieu à la criée au local "à la cloche" (l'actuel Syndicat d'initiative). Neauphle compte alors de nombreux banquiers, changeurs et prêteurs, Juifs avant leur exclusion quasi définitive en 1194, puis Lombards. Une importante foire du Jour des Morts se tient juste après la Toussaint et survivra jusque dans les années 1960.

Dès 1180 apparaît à Neauphle une léproserie, sise hors-les-murs, aux Sablons, l'actuel "Gaillarbois" ; elle sera supprimée vers la fin du XVIe siècle lors de la disparition du fléau. Par contre l'Hôtel-Dieu, fondé au XlVe siècle, sous l'invocation de St-Barthélémy, pour l'assistance des malades et voyageurs, et confié à l'ordre de St-Lazare et du Mont-Carmel, subsistera jusqu'à son aliénation en 1687 et son transfert en 1698 aux Bordes, dans les locaux de l'actuel hôpital-hospice, par le Chancelier de Pontchartrain : ses beaux bâtiments gothiques et renaissance et la chapelle sont visibles 69-71, Grande-Rue.

A la famille de Neauphle succède par mariage la famille de Chevreuse, dont quatre générations posséderont la châtellenie, du milieu du XIIIe siècle au milieu du XIVe puis les d'Aigreville à travers trois générations jusqu'au milieu du XVe siècle. La Guerre de Cent Ans n'épargne pas notre région, théoriquement rattachée au domaine royal, en fait contrôlée par les Anglais après 1422 et ravagée par des combats incessants, au terme desquels l'étranger prend et détruit notre château, dont les ruines subsistent jusqu'à la Révolution. L'église très endommagée est restaurée après la paix, comme en témoignent les clefs de voûtes tardives du chœur, et le village sans doute en partie reconstruit. Il garde intacte sa physionomie de ville-forte jusqu'au début du XIXe siècle, avec des murailles sur trois côtés, des fossés parallèles à la rue d'Orbec et trois portes fortifiées à deux tourelles. Sur la place du Marché, auprès de la Grande Rue, des halles en charpente à deux nefs sont mentionnées dès 1581 et seront détruites en 1835. Sur l'actuelle place de l'Église, la mare St-André est comblée en 1821 et autour de l'église, le cimetière est fermé en 1828.

En 1445...

En 1445, la famille d'Egreville cède Neauphle au duc François II de Bretagne, père de la duchesse puis reine Anne. C'est la fin de l'autonomie locale. Mais le baillage de Neauphle (justice supérieure) quoique réuni à celui de Montfort conserve une aire d'influence étendue. De même, les fiefs dépendants de la châtellenie restent nombreux jusqu'à la Révolution et comptent des points fort éloignés. Si le pays est donc restreint en superficie et ne possède presque rien en dehors de son enceinte, la châtellenie garde une juridiction étendue et demeure le siège d'une prévôté royale (justice subalterne) ; celle-ci est remplacée après 1790 par des juges de paix qui siègent longtemps dans un bâtiment de la Grande-Rue, à mi-pente à droite ; ce bâtiment servira de mairie après la Révolution et sera démoli en 1879. On trouve également à Neauphle un Gruyer des Eaux et Forêts à partir de 1554, un notaire royal après 1270, un garde des sceaux de la châtellenie dès 1385 et un huissier à partir de 1701.

Il faut attendre l'unification politique et administrative de François Ier et de ses successeurs pour qu'un édit royal de 1532 distraie les ville, domaine et châtellenie de Neauphle du comté de Montfort pour les réunir au Domaine de la Couronne. Mais les embarras financiers du trésor royal, à l'époque de la Ligue, entraînent l'aliénation de certaines terres de l'apanage du Duc d'Alençon frère d'Henri III. En 1581, six commissaires nommés à cet effet vendent Neauphle à François de Meuneau, seigneur de Villiers-Cul-de-Sac (Saint-Frédéric) ; l'année suivante, ce dernier revend le domaine pour 13 038 livres à Pomponne de Bellièvre, seigneur de Grignon et Chancelier de France, dont le fils Nicolas, puis le petit-fils Pierre entretiennent la châtellenie et ses bâtiments. Le premier orne l'église paroissiale, avant sa mort en 1650, du somptueux rétable du maître-autel qui, aujourd'hui encore, en constitue la principale parure. Après un bref intermède (1682-93) où Neauphle passe à Nicolas Potier, seigneur de Novion et premier président du parlement de Paris, la châtellenie revient à la Couronne. Par arrêt du Conseil d'État du 14 avril 1693, ratifié par un acte notarié, puis par une ordonnance du 10 juin, Louis XIV échange les ville, domaine et châtellenie de Neauphle contre la seigneurie de Marly-Bourg et ses dépendances avec Louis Phélypeaux, comte de Pontchartrain, Chancelier de France. Neauphle devient alors le centre d'un vaste domaine s'étendant de Mareil-sur-Mauldre à St-Rémy-l'Honoré et de Vicq aux Clayes.

Naissance de la physionomie urbaine actuelle...

La remarquable gestion par intendants et gros fermiers interposés des trois générations de seigneurs de cette famille et de leur héritier, le duc de Brissac, achève de donner à notre cité sa physionomie urbaine actuelle, tandis que le fameux frère dominicain Romain, architecte du Pont-Royal de Paris, reconstruisait la halle du Marché, la haute flèche du clocher et édifiait en style Louis XIII la façade et la nef-halle de l'église, après un incendie, à la fin du XVIIe. Avant 1731, les comtes de Pontchartrain complétaient le mobilier de l'église en la dotant des boiseries, chaire, confessionnal et autels latéraux de style Louis XV qui l'ornent encore aujourd'hui. Le village compte 350 communiants en 1738 et 236 feux en 1768, soit environ 1 100 habitants, chiffre stable depuis des générations et qui ne devait augmenter considérablement qu'à notre époque.

Le comte de Maurepas, ministre de la Marine et dernier des Phélypeaux, fait détourner la route royale de Bretagne de Neauphle vers son château de Pontchartrain, en suivant le tracé de la magnifique perspective de Le Nôtre et fait transférer sur la nouvelle route le pavé, remplacé sur l'ancienne par un simple blocage de pierres (1755). Désormais, le carrosse de Rennes évite Neauphle, mais notre cité demeure la première poste après Versailles pour le carrosse de Laigle et celui d'Argentan, le relais étant en haut de la Grande-Rue dans l'actuelle propriété Troute, et le village comptant au XVIII siècle plus de trente auberges et hôtels dont mainte porte cochère subsiste encore. La prospérité demeure donc et Neauphle commence enfin à s'étendre hors de ses murs : le Sablon et la Micholle sont détachés de Villiers, la Gouttière de Neauphle-le-Vieux et réunis à la cité au spirituel et au temporel en 1712 (réunion pleinement effective en 1815). Les rues St-Martin et d'Orbec se bâtissent après 1700, la rue St-Nicolas et la rue Ste-Apolline (avenue de la République) avec la Place St-Martin (place Mancest) à partir de 1740. Les premières chaumières de Chartron, en bordure du territoire, apparaissent au début du XIXe et Villancy, distrait de Plaisir, sera rattaché en 1845. Les 215 hectares actuels de la commune, l'une des plus petites de France, diffèrent donc de bien peu de l'étendue de la châtellenie médiévale.

A part quelques émeutes provoquées par la crise des subsistances autour du marché, des dégâts causés au mobilier de l'église et la fondation d'une assez redoutable "Société populaire", la cité traverse sans trop de dommages la période révolutionnaire. Tandis qu'au spirituel, elle passe au diocèse de Versailles, nouvellement créé le 21 juillet 1790, elle devient le 24 août de la même année chef-lieu de canton du district de Montfort et de l'arrondissement de Versailles. Le 25 octobre 1801, la réorganisation consulaire la rattache au canton de Montfort, puis le 19 juillet 1811, au nouvel arrondissement de Rambouillet. Cette nouvelle et éphémère importance administrative, jointe aux qualités du site, le plus haut de la région (185 m), permettent à Claude Chappe d'installer en 1798 sur le clocher réquisitionné, vidé de ses trois cloches et découronné à cet effet par le gouvernement, un poste de la ligne de télégraphe aérien Paris-Brest, les deux postes voisins étant aux Clayes et à la Queue. Le clocher ne sera rendu à la commune qu'en 1851 et le haut reconstruit en 1856 grâce à la générosité publique, tandis qu'au hasard des restaurations de l'église, l'orgue apparaît en 1845, bientôt entretenu et restauré par la Maison Abbey de Versailles. Au XIX, le village s'assoupit, délaissé par la circulation qui emprunte de préférence la route royale dans la vallée, et contourné par la nouvelle route de St-Germain tracée en 1834. De nombreuses auberges ferment leurs portes et la Poste ainsi que la Gendarmerie émigrent à Pontchartrain.

Cet isolement très relatif sur un site fort exigu a permis à notre cité d'éviter les écueils d'une excessive urbanisation et de conserver, en cette fin du XXe siècle, un charme et un art de vivre devenus fort rares en notre région. La population a récemment connu un essor rapide passant de 1 318 habitants en 1965 à près de 2 600 habitants trente ans après : 50 % des habitants sont nés après 1945, 30 % après 1965. L'importance d'une population jeune se traduit par le dynamisme de la vie locale : une vingtaine d'associations, une quarantaine de commerçants, autant de services et de professions libérales, plus de trente entreprises artisanales et industrielles dont les plus vénérables sont Marnier et Perrier.

La distillerie fondée à Neauphle, place de l'Église, en 1827, par Jean-Baptiste Lapostolle, n'a cessé de se développer depuis la création du Grand-Marnier Cordon Rouge, en 1870, par son gendre Alexandre Marnier. Avec une direction qui est restée familiale et un effectif de 400 personnes (Neauphle et Gaillon), sa célébrité mondiale n'est plus à démontrer ; Marnier-Lapostolle est et reste le premier exportateur français de liqueurs. L'usine-mère de Neauphle, avec un effectif d'une quarantaine de personnes, concentre les activités de production sous le contrôle d'un laboratoire hautement spécialisé. Ainsi le nom de notre commune se trouve-t-il présent, sur les étiquettes des bouteilles à la forme si caractéristique, jusque dans les coins les plus reculés du globe.

Une autre maison familiale plus que centenaire, les Établissements Perrier, installée aussi place de l'Église depuis 1876, a vu sa fabrication évoluer depuis les machines agricoles jusqu'à la récente Haveuse-Rouilleuse, sans cesse perfectionnée, qui sert à scier les pierres les plus résistantes. Cette entreprise, d'un effectif d'une vingtaine de personnes, exportait ses appareils originaux dans le monde entier. Son ancien directeur, Fernand Perrier, mort en 1980, a totalisé trente-trois ans de bons et loyaux services au sein du Conseil municipal, dont douze années comme maire. Elle a dû fermer ses portes au cours des années 1990.

Ces deux exemples choisis, à la fois en fonction de l'histoire et d'un rayonnement toujours actuel, suffisent à démontrer la vitalité d'une commune, qui s'enorgueillit de la présence de nombreuses personnalités du monde des lettres, des arts et du spectacle, résidents temporaires ou permanents de notre village. Marguerite Duras, prix Goncourt 1984, a conçu et rédigé la plus grande partie de son œuvre littéraire dans sa maison de Neauphle où elle résida avec fidélité pendant plus de trente ans. Le talent de l'acteur et mime Rufus, habitant Neauphle depuis des années, n'est plus à démontrer.

Arrêtons-nous avec confiance au seuil du XXIe siècle, en considérant ces multiples richesses humaines, naturelles, artistiques, industrielles et commerciales, comme autant de jalons solides et prometteurs pour l'avenir, dans un centre demeuré vivant grâce à un noyau urbain dense et personnalisé, qui groupe maisons modestes mais de caractère, demeures bourgeoises et nobles hôtels particuliers à jardins. Telle est Neauphle la bi-millénaire. 

"Ad Multos Annos".

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